On ne peut pas aller au delà de ses connaissances. Ce que je veux dire, c'est que malgré nos capacités intellectuelles incommensurables, on a pas la science infuse quoi.
Par exemple, je pouvais pas vraiment savoir que mon mal de dos venait d'un manque crucial d'abdos. En bonne élève, j'ai plié mes jambes et gardé mon dos droit (enfin plus ou moins, faut pas abuser non plus), j'ai fait de mon mieux quoi, mais jamais je n'aurais fait le lien entre une douleur du dos et des abdos tous mous.
Et puis j'ai consulté quelqu'un de compétent (😉😎) et maintenant je sais, le vrai pourquoi de mon mal de dos. Alors je peux choisir d'y faire quelque chose ou non, ça c'est moi qui voit, mais je ne pourrai plus dire que je ne savais pas. Et quand je serai vieille (ou pas tant que ça) et que je serai toute pliée en deux et que je devrai dire adieu à mon Paddle, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même.
Soyons honnêtes, on ne peut pas vraiment être surpris du réchauffement climatique. Ça fait cinquante ans qu'on nous prévient.
Ce que je veux dire, c'est que culpabiliser ne sert à rien (oui parce que je me rends compte que j'ai parfois des discours un peu culpabilisants). Mais c'est pas ça, l'idée. L'idée c'est qu'on a un cerveau, alors autant s'en servir. On a aussi des spécialistes en tous genres qui nous entourent, des années et des années de recherche (et encore un sacré paquet à venir), des exemples et contre-exemples à n'en plus finir, et notre seul travail, à nous, notre seul tout petit travail, c'est de rester ouvert à tout ça, et d'accepter de changer d'avis ou de prendre la responsabilité de nos actions. Peut-être qu'au lieu de se perdre en autoflagellation ou de s'épuiser en contre-arguments obsolètes ou hors-propos (ça, c'est ce qui arrive parfois en cas de dissonance cognitive, et c'est drôle, je sais de quoi je parle), on pourrait juste se dire "Ok, je savais pas. Maintenant je sais. On va peut-être changer deux trois trucs." Ou se dire "Ok, je sais que ma réforme c'est de la merde, mais nous les riches on va se faire un max de thunes, donc j'assume." (Pas de problème de pédagogie avec ça !) Ou se dire "Ok, je sais que manger bio c'est mieux, mais là le bio il vient du Pérou, donc je vais manger local (ou l'inverse, peu importe), c'est le compromis que je choisis, je sais pourquoi je le fais et c'est cool" (même si je vous accorde que c'est un peu long).
Maya Angelou a dit cette phrase que je trouve formidable. C'est beaucoup moins sexy en français, mais tant pis.
"Fais de ton mieux, en attendant d'en savoir plus. Puis, quand tu en sais plus, fais mieux."
😘
Par exemple, je pouvais pas vraiment savoir que mon mal de dos venait d'un manque crucial d'abdos. En bonne élève, j'ai plié mes jambes et gardé mon dos droit (enfin plus ou moins, faut pas abuser non plus), j'ai fait de mon mieux quoi, mais jamais je n'aurais fait le lien entre une douleur du dos et des abdos tous mous.
Et puis j'ai consulté quelqu'un de compétent (😉😎) et maintenant je sais, le vrai pourquoi de mon mal de dos. Alors je peux choisir d'y faire quelque chose ou non, ça c'est moi qui voit, mais je ne pourrai plus dire que je ne savais pas. Et quand je serai vieille (ou pas tant que ça) et que je serai toute pliée en deux et que je devrai dire adieu à mon Paddle, je ne pourrai m'en prendre qu'à moi-même.
Soyons honnêtes, on ne peut pas vraiment être surpris du réchauffement climatique. Ça fait cinquante ans qu'on nous prévient.
Ce que je veux dire, c'est que culpabiliser ne sert à rien (oui parce que je me rends compte que j'ai parfois des discours un peu culpabilisants). Mais c'est pas ça, l'idée. L'idée c'est qu'on a un cerveau, alors autant s'en servir. On a aussi des spécialistes en tous genres qui nous entourent, des années et des années de recherche (et encore un sacré paquet à venir), des exemples et contre-exemples à n'en plus finir, et notre seul travail, à nous, notre seul tout petit travail, c'est de rester ouvert à tout ça, et d'accepter de changer d'avis ou de prendre la responsabilité de nos actions. Peut-être qu'au lieu de se perdre en autoflagellation ou de s'épuiser en contre-arguments obsolètes ou hors-propos (ça, c'est ce qui arrive parfois en cas de dissonance cognitive, et c'est drôle, je sais de quoi je parle), on pourrait juste se dire "Ok, je savais pas. Maintenant je sais. On va peut-être changer deux trois trucs." Ou se dire "Ok, je sais que ma réforme c'est de la merde, mais nous les riches on va se faire un max de thunes, donc j'assume." (Pas de problème de pédagogie avec ça !) Ou se dire "Ok, je sais que manger bio c'est mieux, mais là le bio il vient du Pérou, donc je vais manger local (ou l'inverse, peu importe), c'est le compromis que je choisis, je sais pourquoi je le fais et c'est cool" (même si je vous accorde que c'est un peu long).
Maya Angelou a dit cette phrase que je trouve formidable. C'est beaucoup moins sexy en français, mais tant pis.
"Fais de ton mieux, en attendant d'en savoir plus. Puis, quand tu en sais plus, fais mieux."
😘
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