Il est presque neuf heures et le soleil daigne enfin sortir
de derrière la colline. Nous, ça fait déjà une heure et demie qu’on a la tête
dans la merde. On est en shorts, débardeurs, il ne fait pas encore trop chaud,
et entre le lever du jour et l’heure du petit déj’, on a ramassé au moins deux
cent crottins et nourri trente-neuf poneys, vingt poulets, seize chats, trois
chiens et une chèvre. Reste à nous nourrir nous, quatre pauvres volontaires au
ventre gargouillant.
Il est neuf heures, on est déjà dégueulasses, on a faim,
mais on ne se plaint pas. La vue est belle. Le petit déj’ aussi. Et puis après
tout, il n’est que neuf heure, et on a accompli la plus grosse partie de notre
journée de travail.
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