Back to Skyros

On est loin des aventures américaines, pour être honnête, rien de bien palpitant pour l'instant du côté Salakis. Le voyage fut un peu décevant, je n'avais pas de hublot et pour une raison dont je ne suis pas sûre, le coucher de soleil sur les Alpes était des plus ennuyeux, comparé à celui de mes souvenirs. J'en aurais presque fait demi tour.
Accostée par un inconnu à l'aéroport, qui s'avérait être mon hôte pour la nuit, j'ai fini par retrouver les gens que je devais retrouver, et manger. Passé la soirée avec un autiste grec et sa mère, qui pour résumer m'a conseillé de profiter des grecs au maximum ("great lovers !") mais de ne jamais les épouser. Ok. C'est bien noté.

Taxi, bus, bateau, voiture, la routine quoi. L'île est fidèle à elle-même, mais mes petites habitudes semblent bien tristes sans Dimos, et sans Mathilde.

Résumé de la situation so far.

J’ai une moyenne de deux courbatures par bras et quatre bleus par muscles, une égratignure sur le sein (merci Victor le poney), une main coupée en deux par un chat et toujours mon vernis à paillettes sur le petit doigt gauche. Si ma peau n’étais pas aussi habituée au soleil, j’aurais surement rougi, mais il s’avère que maintenant, je bronze (oui j’en profite un peu, j’ai cru comprendre que chez vous en France il fait froid voire très froid). Ah, et je perds régulièrement un pied gauche en fin de journée, pour une raison inconnue. Mais bon, est-ce qu’on en a vraiment besoin finalement hein ?

Pour ce qui est des activités professionnelles, on retiendra la construction d’une niche et d’un poulailler. Les poneys ça va deux minutes mais faut savoir se diversifier un peu.

Pour ceux qui se poseraient la question, j’ai bien profité de mon Tacos, mais nous avons décidé, d’un accord plus ou moins commun, qu’il était grand temps de se remettre au régime. J’ai par contre la joie de vous présenter ma nouvelle amie, Heidi la chèvre.

Voilà pour les nouvelles importantes, je vous raconte les détails la prochaine fois qu'internet passe sur ma route.