Have you met Dot?

Ce matin, alors que je me réveille à 9h (plus grosse grasse mat’ depuis bien longtemps), je trouve sur la table une boîte de Donuts tous chauds. Meilleur petit déjeuner au monde. Après une petite blague au mec torse nu qui s’exhibe devant ma fenêtre et une invitation à dîner par son père (allez comprendre…), je m’en vais pour une séance d’obstacle sur le poney de Pocahontas. Un régal. Pour continuer dans la lancée de la journée parfaite, cette dernière me dit que Sexy Cowboy lui a parlé de notre peut-être voyage à Vegas, et qu’on va vraiment bien se marrer. J’en conclu que c’est sa façon à lui de me donner (enfin) une réponse claire. Trop cool. On part à Vegas. Ne nous excitons pas, le mec a encore réussi à changer d’avis pour la 120 millième fois, il a été élu depuis la personne la plus détestée du Nevada. D’humeur furieuse, j’ai donc emprunté une voiture et conduit jusqu’au lac, à travers trois magnifiques collines désertiques, où je suis allée dire bonjour aux Pélicans. Mais on s’égare.

Dot, ou Pokadot de son petit nom, c’est le poney de Pocahontas, une quatre ans qu’on lui a donnée l’année dernière pour des raisons que j’ai oubliées.

Une magnifique jument alezane avec un œil bleu. Pocahontas n’a officiellement pas le temps de la monter (officieusement c’est juste pas dans ses priorité ce qui peut se comprendre, rester au boulot après sa journée de travail c’est vite chiant) donc j’ai proposé mes services et maintenant elle me remercie environ deux fois par jour de bien vouloir la monter. Les amerloques marchent un peu à l’envers parfois.

On court après des vaches, on saute des petits obstacles qui trainent par là, parce qu’elle débute et que moi… c’est comme si je débutais aussi, vu l’éternité qui me sépare de mon dernier parcours, bref, on s’amuse comme on peut, à peu près tous les jours depuis bientôt deux semaines.

Pocahontas veut la vendre, et moi je veux bien la foutre dans mon sac au retour.