Destination finale





Oui d'accord, j'ai volé cette photo sur Google, mais ça fait bien.


Ici, les prostituées sont légales (en dehors de la ville), et les casinos aussi. 
On est bien.

Le nord de la Californie, ce que j'ai eu la chance de visiter jusque là, est vert. De l'herbe, des fermes, des lacs, des montagnes, de la pluie, le paradis du poney, bien qu'il y en ai très peu. 

Mais samedi, on a atteint le must. Après s'être légèrement perdues, on a fui les pluies torrentielles pour monter au lac Tahoe, à 2000 mètres d'altitude. 



Ouais. C'est plutôt sympa.

Entre deux forêts, on trouve des plages, et quelques villages, principalement des maisons secondaires. Haut lieu de ski l'hiver, haut lieu de baignade l'été (avec mauvais jeu de mot).


Vraiment pas dégueu, si vous voulez mon avis.

On a couchsurfé chez un couple et leurs amis (wink sistah) aux chiens moches-mais-sympa et jacuzzi sur le balcon. On s'est fait un samedi soir à l'Américaine, le cul sur des bulles, en mattant les étoiles. Enfin c'est pas tout à fait vrai. Grass Valley porte très bien son nom. La petite ville hippie qui paye pas de mine est américainement connue comme fournisseuse de la meilleure weed au monde. Dans ses environs, un samedi soir à l'Américaine consiste donc à fumer le "pot", activité pratiquée par une immense partie de la population, dès son plus jeune âge. J'ai donc passé un samedi soir à la française (même si j'avoue que le vodka/7up cerise, c'est nouveau pour moi (et c'est dégueu)), pendant qu'ils passaient un samedi soir à l'américaine. Le cul sur des bulles.

Dimanche, après trois heures nauséeuses passées sur notre lesbian bench à savourer un smoothie et retarder l'heure des adieux, on s'est décidées à prendre la route pour Reno, Nevada. Et c'était impressionnant. 

Le lac de Tahoe est entouré de montagnes. Arrivées tout en haut, on a donc vue sur la Californie d'un côté, et vue sur le Nevada de l'autre. D'une montagne pleine de verdure et de neige, on passe à un bout de cailloux couleur sable, pommelé de quelques buissons secs. Alors qu'on redescend tranquillement en direction du semi-désert qui entoure Reno, les températures augmentent immédiatement, les pick up grossissent à vu d'oeil, et les poneys apparaissent, doucement, puis de plus en plus, jusqu'à envahir l'immense haut désert de Reno. Au loin, au très loin, trois bouts de neige rappellent l'existence de la Californie, qui n'est vraiment pas loin, mais dont on se souvient comme d'une autre planète.
Encore une fois, les photos arrivent.

Hier en fin d'après-midi, quand je suis arrivée, il faisait grand soleil, il faisait chaud, et les collines étaient jaunes. Ce matin en me levant, il faisait gris, il faisait froid, et les collines étaient blanches. Le temps de nourrir les chevaux, le ranch tout entier était couvert de neige. A l'heure où j'écris ces lignes (fin d'aprèm), il fait soleil, il fait froid, et il reste de la neige en haut des collines.



Oui oui, c'est la vue de ma cuisine.



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